Campus MaNa, residences d’excellence
dédiées à la création et à la formation professionnelle

Designer français de formation et infatigable voyageur, Thomas Dariel fonde son agence de design d’intérieur, Dariel Studio, dès l’âge de 24 ans, en 2006 à Shanghai. En 2016, il ouvre un second bureau à Paris.

La même année, et tout en poursuivant son activité de designer d’intérieur, Dariel fait revivre un rêve d’enfance en lançant sa propre marque de mobilier, luminaires, tapis et accessoires, la Maison Dada.

L’originalité de ses créations, sa personnalité et son caractère ambitieux en font une personnalité reconnue : il reçoit de nombreux prix , parmi lesquels le meilleur designer d’intérieur international – 2012 Andrew Martin Awards, est sélectionné par AD Magazine parmi les 100 meilleurs talents en architecture et design (2021, 2019, 2017, 2015 et 2013), par le Top 40 Young Design Talents under 40 (2013), par le Perspective 40 Under 40, et Top 10 Best Designer in China – Vantage Magazine (2016). En 2017, Thomas Dariel est élu The Young Design Talent of the Year par EDIDA China Awards, Design Talent of the Year by Trends et The Person of the Year by Trends Home les magazines. 

Depuis 2020, Thomas Dariel est président des Editeurs Français au sein de l’Ameublement Français. Cette responsabilité lui permet de réunir les forces au sein des Editeurs et de parler d’une seule voix pour mieux promouvoir la création française et ses talents.

En 2021, le prestigieux Mobilier National fait l’acquisition de ses créations.

Début 2022, il reçoit le prix du FRENCH DESIGN 100 remis par le président Emmanuel Macron, récompensant ainsi son travail et asseyant sa position de leader dans l’industrie française. 

Fort de son expérience, il lance au printemps 2023 un nouveau centre de création et de formation autour des Métiers d’Art, du Design et de l’Architecture : le Campus Ma.Na en Bourgogne.

Erwan Bouroullec est un designer français, né à Quimper en 1976.

Son studio est actuellement situé à Paris, mais il dispose aussi d’un autre espace à la campagne en Bourgogne, en France.

En 1998, il est diplômé de l'École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy.

Depuis 1998, Ronan et Erwan Bouroullec travaillent ensemble. Toutefois, ils développent également des projets de manière indépendante.

Ensemble, ils ont conçu de nombreux projets dans différents domaines. Les principaux éditeurs avec lesquels ils ont collaboré sont Vitra, Hay, Samsung, Flos, Kvadrat, Ligne Roset, Established and Sons, etc.

De nombreuses pièces se trouvent dans les collections d'importantes institutions, telles que le MoMA de New York, the Victoria and Albert Museum de Londres, the Art Institute of Chicago, le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou de Paris et le Musée des arts décoratifs de Paris.

Leurs créations ont fait l'objet de plusieurs expositions monographiques, notamment au Design Museum (Londres, 2002), au Museum of Contemporary Art - MOCA (Los Angeles, 2004), au Centre Pompidou-Metz (2011), au Victoria & Albert Museum (Londres, 2011), au Museum of Contemporary Art Chicago (2012) et au Musée des Arts décoratifs (Paris, 2013). The Philadelphia Museum of Art a présenté une rétrospective de leur travail en 2021.

De nombreuses monographies ont été publiées, notamment chez Phaidon, dont Works, Phaidon Press London, 2012.

Ronan et Erwan Bouroullec ont reçu de nombreuses récompenses comme le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, 1998, the London Design Medal, 2014, Meilleurs Designers, the Design Prize, Récompense officielle de la ville de Milan 2017, le Compasso d’Oro, 2022.

Claudio COLUCCI est diplômé de l’école des arts Décoratifs de Genève et de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris.

C’est un designer de renom international qui a ouvert des studios à Genève, Paris, Hong-Kong, Tokyo et Beijing. Depuis 2012, il collabore fréquemment avec son fils Fabio.
Le savoir-faire de Claudio COLUCCI se décline en trois axes : la conception de mobilier, le design industriel et l’architecture d’intérieur.

Il a travaillé avec des marques prestigieuses telles que Christofle, Ligne Roset, le groupe Accord, Alain Passart, Caran d’Ache, Vacheron Constantin, Habitat, Kenwood, Renault, Agnès B, Mövenpick ou Hermès. Il a, en outre, collaboré avec des architectes célèbres tels que Philippe Stark, Ron Arad, Nigel Coates ou Pascal Mourgue.

Claudio COLUCCI a été plusieurs fois sacré designer de l’année au salon maison et objet à Paris et par le magazine ELLE Décoration. Il a récemment reçu le 1er prix des métiers d’art en Suisse.
Il vient d’être nommé ambassadeur de la Fondation Michelangelo qui met à l’honneur la créativité et le savoir-faire artisanal et renforce les liens avec le monde du design.

De nombreuses de ses créations ont été exposées dans des musées tels que le Centre Pompidou, la Fondation Cartier à Paris, le Moma à New York ainsi que dans des galeries notoires.
Deux monographies le concernant ont été publiées par les éditions de la Fondation Cartier et NORMA.
Désireux de transmettre son savoir, Claudio COLUCCI accorde une place prépondérante à l’éducation et s’investit pleinement au sein de grandes écoles telles que la HEAD ou l’IPAC Design.
En 2018 l’agence éponyme change de nom pour accueillir Fabio Colucci comme partenaire associé et s’appel ainsi Colucci & Colucci Design et Architecture.

Créateur visionnaire, Jean-Charles de Castelbajac a anticipé ce qui constitue aujourd’hui les bases de la nouvelle création : l’art et la mode, le détournement et les collaborations.

Son travail pluridisciplinaire, art, mode, design, se décline autour d’une gamme chromatique courte, bleu jaune, rouge dont l’une des plus belles représentations a été d’habiller le PapeJean-Paul II, les évêques et les prêtres pour les JMJ de 1997.

Ses vêtements et son art sont habités de sa passion pour l’histoire, le monde de l’enfance etle Pop art. Il a collaboré avec de nombreux artistes dont Keith Haring, Lady Gaga et Robert Mapplethorpe.

Son art s’exprime au travers d’installations, de performances, de street-art à la craie, de dessins et de peintures.

En 2015, il crée une fresque de 3700 m2 pour l’aéroport d’Orly à Paris. En septembre 2018, il réalise une oeuvre monumentale pour la Biennale des antiquaires de Paris au grand palais.

Il crée des collections pour United Colors of Benetton depuis 2018.

Son travail artistique fait l’objet d’une exposition intitulée le Peuple de demain à la galerie des enfants du Centre Pompidou depuis le 25 septembre 2021 jusqu’au 18 juillet 2022.
A cette occasion, le livre « Dessins tout-terrain » regroupant 500 de ses dessins sur 50 ans a été publié chez Flammarion.

En 2022, il est également présent au Mobilier national avec la scénographie de l’exposition No taste for bad taste retraçant les 40 ans du design français, et avec une carte blanche intitulée L’atour d’assises, articulée autour des styles français.

Joost Van Bleiswijk est né à Delft et a obtenu son diplôme en Design de l'Académie Eindhoven en 2001. Joost travaille principalement sur ses propres collections, notamment la série "No Glue No Screw", qui est devenue une pièce majeure dans son œuvre.

Les collections de Joost sont exposées et vendues dans le monde entier dans des galeries et des musées, notamment la galerie Moss à New York, la galerie Vivid à Rotterdam, le Design Museum Holon en Israël et le Musée Zuiderzee aux Pays-Bas.

En plus de son travail personnel, Joost collabore avec de grands éditeurs tels qu'Ahrend, Bernhardt, Bruut Furniture, la ville d'Eindhoven, Design Connection, Lebesque et Moooi, pour qui il conçoit la collection d'éclairage Construction.

Diplômés en 2000 et 2001 de l'Académie du Design à Eindhoven, Kiki van Eijk et Joost van Bleiswijk partagent leur vie et leur studio depuis cette époque. Travaillant indépendamment, les deux designers ont développé leur carrière côte à côte, animés par un intérêt mutuel et fort pour le savoir-faire et les objets historiques.

En seulement seize ans, les créations de Kiki van Eijk et Joost van Bleiswijk ont déjà captivé les plus grandes marques et les institutions les plus prestigieuses du monde entier, du Rijksmuseum d'Amsterdam à la galerie Moss de New York.

Kiki Van Eijk est née en 1978 aux Pays-Bas. En 2000, elle est diplômée avec mention de l'Académie du Design Eindhoven. Son projet de fin d'études, le Tapis Kiki, inspiré par la broderie, a attiré beaucoup d'attention dans le monde du design.

En 2001, elle ouvre son studio à Eindhoven, qu'elle continue de partager avec le designer Joost van Bleiswijk. Cependant, leur travail est presque toujours réalisé séparément.

Le travail de Kiki van Eijk est souvent très poétique et personnel, s'inspirant de la nostalgie et du savoir-faire. Ses designs sont principalement des éditions uniques ou limitées, et ses créations vont des tapis, luminaires, meubles, céramiques, verrerie aux textiles.

Sa liste de clients comprend Studio Edelkoort Paris, Design Academy Eindhoven, Haans, Moooi, Bernhardt Design, Audax Textile Museum et Hermès.

Le Studio GGSV a été fondé en 2011 par Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard. Leur association produit une approche atypique qui va du commissariat au design de recherche, de l’objet à l’architecture intérieure. En parallèle, Stéphane Villard dirige l’atelier de projet INFORME à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle, ENSCI / Les Ateliers, Paris.

Ils sont lauréats de la Carte Blanche VIA 2011 avec le projet «Objet Trou Noir». Un projet de recherche récompensé par le VIA pour l’utilisation de matière noire issue des déchets ultimes et la relecture d’un électroménager renouant avec les arts de la table et les arts décoratifs autour de la notion de désencombrement.

Objet Trou noir fait aujourd’hui parti des collections permanentes du Centre Pompidou.

Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard sont édités par Made in Design, Petite Friture et la Galerie Cat-Berro. Leurs pièces sont régulièrement exposées (MUDAC, Pavillon de l’Arsenal, FRAC, Museum für Angewandte Kunst — Francfort, Biennale Design Saint-Étienne, Center for Contemporary Art Castle of Rivara — Turin, Salon du meuble de Milan). Récemment, ils signent l’architecture intérieure du théâtre de La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers. Ils sont lauréats du prix Paris Shop & Design en 2014 et ont remporté en 2016 le réaménagement interieur du Musée d’art Moderne de la ville de Paris avec H20 architectes.

Ils sont également commissaires d’exposition. Ils signent l’exposition « Form follows information » à la Biennale Internationale de Saint-Etienne en 2015 et l’exposition « Zones de confort » à la Galerie Poirel à Nancy avec Juliette Pollet, conservatrice design au CNAP. Ils ont été invités pour célébrer les 40 ans du Centre Pompidou et imaginer une exposition-atelier à la Galerie des enfants.

Ils donnent régulièrement des conférences sur leur travail (Centre Pompidou Paris, Université paris 8, Pavillon des Arts et du Design, Cité du Design, Musée des Arts Décoratifs, Cité de la mode et du design, Maison & Objet, OCDE, Ecole Camondo, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales,…)

José Lévy est né à Paris.
En totale rupture avec les codes de l’époque, qui exaltent alors les valeurs des années 80, ses collections de vêtements s’inspirent de Tati, Modiano ou Jacques Demy et lui assurent une visibilité immédiate et une audience internationale.
Il obtient plusieurs prix dont celui de la Ville de Paris et expose à la fondation Cartier.

En 13 ans, José Lévy impose son univers sur la scène de la mode masculine et s’affirme à la fois comme un coloriste hors pair et un tailleur au regard précis.
Dans le même temps il enchaîne des collaborations extérieures marquantes en dirigeant le style de Holland & Holland, Nina Ricci, Cacharel et Emanuel Ungaro. Désireux de s’adresser au plus grand nombre, il signe également des collaborations avec Monoprix, La Redoute ou André .

Créateur libre et curieux, éclectique et concentré, il a toujours illustré son regard très personnel en collaborant depuis le début de sa carrière avec de nombreux artistes, photographes et plasticiens, architectes ou musiciens.

Depuis 2007, il se consacre désormais totalement à ce travail de création transversale, entre arts plastiques et arts décoratifs.

En 2009, Il expose chez Emmanuel Perrotin (expo personnelle « Oasis:Luconoctambul! »), chez ToolsGalerie (expo collective « Carpet Stories »), puis à la Manufacture de Sèvres ( expo personnelle « Mousse de Sèvres »), est invité par Maxalto lors de DesignersDays et dessine MaPharmacie, une pharmacie à Paris-Bastille.

En exprimant son univers, José Lévy aime exhumer les souvenirs, les traces du passé, les archétypes, les racines des Maisons qu’il rencontre pour en jouer et y poser un regard libre, distancié et respectueux

Les Ateliers Poyaudins sont une menuiserie opérant dans les secteurs du mobilier, de l’agencement, de la formation professionnelle et de la menuiserie de bâtiment, fondée en 2017 à Saint-Fargeau par Clément Chen. Ce dernier a rapidement été rejoint par de nouveaux associés (personnes de métier autonomes) et collaborateurs (personnes en cours de formation). Ainsi, cette entreprise artisanale se pense sur un mode coopératif. Depuis la fin de la troisième année de l’entreprise, le premier objectif professionnel est atteint : ne travailler que du bois. Le chantier des prochaines années consistera à pérenniser un modèle d’intégration verticale des opérations : de l’arbre à l’ouvrage fini

Le commencement fût la photo pour Tristan COLAFRANCESCO, dans la scène punk de 2009 jusqu’en 2011 en Bretagne.

Il étudie ensuite le métal, d’abord en passant un CAP Métallier chez les Compagnons du Devoir (Maison de Rennes), puis dans l’entreprise Metafer (Entreprise du Patrimoine Vivant). Vient ensuite un deuxième certificat mais cette fois, en ferronnerie d’art dans la Nièvre.

Il fait son expérience dans diverses entreprises de restauration de Patrimoine, métalleries d’Art, industrielles, et contemporaines.  

En 2017 il créé les Ateliers Cola, et travaille depuis avec différents designers, produisant du mobilier, de l’agencement et des objets sur-mesure. 

Son atelier est situé à Avallon, aux portes du Morvan. 

Virginie Lagerbe coloriste-teinturière et alchimiste des jardins, formatrice, conférencière

Après des études de communication et de sciences politiques, Virginie a longtemps travaillé dans le développement touristique de sa région natale, la Bourgogne. Lorsqu’elle s’initie par simple curiosité aux techniques de la teinture naturelle en 2012, elle découvre que les colorants végétaux sont partout présents autour de nous, cachés dans les racines, écorces, bois, feuilles ou fleurs de certaines plantes très communes qui nous entourent. 

Virginie n’a alors qu’une envie : découvrir l’âme colorée que cache son environnement végétal. Le rendu sur fibres teintes a été « percutant » de beauté, car les colorants naturels réagissent différemment en fonction de la nature des fibres. Ce phénomène révèle des harmonies insoupçonnables, apaisantes et intemporelles qui permettent en jouant avec elles de nous relier et d’entrer en résonance avec l’espace naturel qui nous entoure. Chaque essence végétale offre un support de teintes que la scénographie et le design peuvent sublimer pour un prolongement tout en syntonie du jardin vers les intérieurs.

Formation : stages d’initiation et de perfectionnement à la teinture végétale chez Magali Bontoux « l’Herbier en couleurs » (Drome), teinturière chercheuse formée chez Michel Garcia

Prix du patrimoine décerné par l’Institut de France (2019) à l’Abbaye royale de Chaalis (61) pour le travail réalisé en 2018 dans le Jardin d’enfance de Colette (Maison des Illustres) à Saint-Sauveur en Puisaye (89) et l’approche novatrice des jardins par Pérégreen.

Prix Ruban d’Argent décerné par le jury de la fête des plantes au Domaine de Chantilly (2019)

Réalisation en 2019 du nuancier textile révélant l’âme colorée du parc du château de Rosa Bonheur (Maison des Illustres).

Exposition et installations pour le Musée Victor Hugo de Villequier en 2020 (Maison des Illustres) (76), à l’abbaye de Boscherville en 2020 (76), au château de Martainville en 2021 (76) à l’occasion du Bicentenaire de la naissance de Flaubert, au Jardin du Luxembourg à Paris en 2023 (75).

Commissariat d’exposition (2022) pour l’exposition dédiée au botaniste-teinturier rouennais Dambourney (1722-1795) proposée par l’abbaye Saint-Georges de Boscherville (76)

Julie Richoz (1990) est une designer franco-suisse. Après l’obtention de son diplôme de l’ECAL (École Cantonale d’Art de Lausanne), elle travaille avec Pierre Charpin en tant qu’assistante de projets.

En 2012, elle installe son studio de design à Paris où elle développe un style propre, empreint de curiosité et de sensibilité, à travers ses objets. La même année, Julie Richoz remporte le Grand Prix de la Design à la Villa Noailles (Hyères, France).

La designer participe à plusieurs résidences, notamment à la Cité de la Céramique à Sèvres, ainsi qu’au CIRVA (Centre International du Verre et des Arts plastiques) à Marseille. C’est pour elle l’opportunité d’exploiter leurs matériaux et leur savoir-faire. Le fruit de son travail est alors présenté lors d’une exposition solo itinérante à la Design Parade 8 à Hyères, à l’IMM Cologne, et à la semaine du Design à Paris.

Outre sa collaboration avec la Galerie kreo, elle travaille également avec des entreprises comme Alessi, Artecnica.

En 2015, elle reçoit le Swiss Design Award, dans le cadre d’une importante compétition nationale de design en Suisse, organisée chaque année par l’OFC (Office Fédéral de la Culture) depuis 1918.

Études d’architecture à Paris de 1973 à 1980.
Architecte chef de projets chez Claude Vasconi de 1980 à 1987.
Puis chez Aymeric Zublena responsable de l’hôpital Européen Georges Pompidou, de l’école de Mines de Nantes, du pôle universitaire de biologie et physique à Illkirch, de l’immeuble de la DASES à Paris.
Chef d’agence chez Bouchet Neyraud architecture puis chez Michel Beauvais de 2001 à 2004.
Chef de service et directeur de la construction neuve chez Paris Habitat, bailleur social, de 2004 à 2020.

« Se laisser transformer par la forêt »
Expérimenter ou créer in situ, en forêt, avec des chercheurs, des institutions… comme je l’entreprends dans mon travail, est un moyen de s’affranchir de l’idée d’une nature que l’on protège, que l’on étudie, sanctuarise, ou que l’on regarde comme une œuvre d’art : le paysage.

Autrement dit une nature mise à distance depuis l’antiquité, soumise comme objet et séparée du vivant. En construisant l’idée de cohabitation, comme re-construire une biocénose, travailler avec la forêt. Ni soumise, ni dominée, c’est être au côté de, avec. Mais surtout chercher à être transformé en retour, dans ses propres questions de chercheur, d’artiste, dans ses protocoles d’expérimentations, dans ses techniques de « modelage ». Changer les points de vue, agir en réaction. Enfin, je l’espère, contribuer à construire une relation de sujet à sujet, qui semble être la seule réponse, sur le long terme, à l’urgence.
Sara Favriau est diplômée en 2007 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier de Giuseppe Penone). En 2014, elle est lauréate du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo et du Prix de la meilleure installation décerné lors de la foire émergente YIA Art Fair. En 2020 elle a commencé une collaboration sur le temps long, avec l’INRAe et des biologistes de l’Unité des Forêts Méditerranéenne. Sara Favriau questionne à la fois l’œuvre et son éco-système, sa circularité. Elle convoque des formes, des symboles et des procédés de nature populaire pour les transposer. Une cabane, une pirogue, un arc, un arbre, le voguing… sont des éléments qui font partie de son vocabulaire formel et conceptuel. C’est une rencontre entre passé, présent et futur qu’elle développe depuis des années. Ce métissage est au cœur de ses intentions : imbriquer la métamorphose, la fiction, et l’essai, dans une forme simple. Selon des actions essentielles, comme un arbre-pirogue qui traverse une mer, pour retrouver une forêt. Une œuvre qui se renouvelle, et par là interroge son statut de sanctuaire (exposition, acquisition), vers un possible statut de vivant (œuvre évolutive, rejouée, transformée, altérée…). Un mélange vertueux approché avec humour, dont la forme poétique existe jusque dans le titre de ses œuvres.

En 2016 Sara Favriau bénéficie d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo : « La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière ». En 2017, elle expose en solo-show au Château de Chaumont, à Independent Brussels et effectue une résidence : « Arts et monde du travail » avec le Ministère de la Culture, en partenariat avec le CNEAI. En 2018, elle participe à la première Biennale de Bangkok Beyond Bliss en tant qu’invitée d’honneur. En 2019, elle effectue la résidence French Los Angeles Exchange (FLAX) et participe à la première Biennale de Rabat. En 2020 elle est invitée à la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode où elle expose une installation d’arbres sculptés issus d’une parcelle de forêt étudiée par l’INRAe à côté de Marseille. En 2021, un arbre-pirogue traverse la mer Méditerranée, depuis les salins des Pesquiers à Hyères, où la pirogue a été réalisée, vers la Fondation Carmignac sur l’Ile de Porquerolles.

En 2021/2022, elle effectue une résidence de la Royal Commission RCU and French Agency Afalula, opérée par Manifesto, à AlUla en Arabie Saoudite. Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques : FMAC (collection de la ville de Paris), FDAC Essonne, FRAC Normandie Caen, FRAC Centre, MAC VAL (installation pérenne), BAB (Bangkok Art Biennale) …

Designer basée à Paris, Amandine a co-fondé avec son partenaire Aïssa Logerot le studio AC/AL, au sein duquel sa pratique se lie au design à travers la conception d’objets et de mobilier, pour des domaines variés allant de l’industrie à l’artisanat et au luxe (www.ac-al.com). Leur travail a été récompensé à de multiples reprises, et a été exposé dans des musées tels que le Centre Pompidou ou le Musée d’Art Moderne de Paris. Certaines de leurs pièces figurent aussi dans les collections permanentes du MAD. 

En 2009, Amandine a également fondé l’association i.d.o, pensée comme une plateforme participative, riche d’un réseau de diverses compétences mis au service de projets solidaires, et qui s’intéresse à la valorisation des modes de production artisanaux et des conditions d’habitabilité des populations isolées. Son dernier projet, un potager flottant communautaire à base de jacinthe d’eau, a été soutenu par plusieurs fondations et vient d’être réalisé sur le lac Tonlé Sap, au Cambodge (www.ido-project.org).  Amandine est diplômée de l’ENSCI – Les Ateliers (2009) et titulaire d’une certification de l’ESSEC sur les Fondements de l’Entrepreneuriat Social et sur l’Évaluation de la Mesure d’Impact (2020). Elle considère la démarche et le processus créatif comme parties intégrantes du projet, et porte une attention particulière aux usages et aux interactions qui en découlent.

Jacques Ferrier est architecte, urbaniste. Diplômé de l’École d’architecture de Paris-Belleville et de l’École Centrale de Paris, il crée son agence à Paris en 1993 et travaille depuis en France et à l’international. Ses projets s’inscrivent dans une même philosophie : concevoir une architecture et une ville pour une société créative et durable.

Jacques Ferrier est l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur l’architecture. Son travail a fait l’objet de monographies, notamment « The architecture of Jacques Ferrier » publiée aux éditions Thames & Hudson, Londres. Jacques Ferrier est Professeur. Il a été nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier des Arts et des Lettres. Pauline Marchetti et Jacques Ferrier collaborent depuis 2008, avec la création du pavillon français pour l’exposition universelle de Shanghai. Depuis, ils ont développé un nombre important de projets tant publics que privés, alliant recherche et architecture.
Leur travail a fait l’objet de plusieurs expositions internationales, notamment « Impressionismus » à l’Architektur Galerie de Berlin ; « Non Oppressive Design » au DOKK1 à Aarhus et « Une vision pour la ville sensuelle » à Shanghai, Pékin, Manille, Singapour, Jakarta et Kuala Lumpur.
Le Centre de design de l’Université du Québec à Montréal leur consacre une exposition monographique, « Entre-Deux », à l’automne 2019.
Ils donnent de nombreuses conférences, notamment à la Harvard Design School de l’Université de Columbia, et au Centre AIA de l’architecture. Leurs travaux ont été publiés dans un large éventail d’ouvrages prestigieux, notamment dans Arca InternationalDetailsNational Geographic et le Time Magazine.

Ruedi Baur, designer, enseignant, chercheur, citoyen d’un « Monde à changer  ». 

Depuis les années 80, Ruedi Baur pense son activité de designer dans le contexte d’un espace civique à transformer. Travaillant dans un premier temps comme graphiste pour de nombreuses institutions culturelles, il organise dès les années 90 un enseignement transdisciplinaire basé sur une recherche critique de la culture du design nourrie par les expériences pratiques développées dans ses ateliers.    

 
Revendiquant très tôt un design interdisciplinaire, il créé dès 1989 le réseau Intégral et dirige jusqu’en 2023, les ateliers : Intégral Ruedi Baur, Paris, Zurich et Berlin puis Intégral designers. En 2004 il créé et dirige avec la sociologue Vera Baur à la ZHdK de Zurich l’institut Design2context, puis en 2011 l’Institut de recherche critique en design Civic-City ; en 2018, la jeune entreprise universitaire 10-milliards-humains.  

Sa Bibliographie permet de suivre son parcours, notamment avec des livres tels que « Architecture-graphisme » (1998), « Des-Orientation 1 et 2 » (2008-09) « Signs for Peace, an impossible visual Encyclopedia » (2012), « Face au brand territorial » (2013), « Un Monde à changer » (2017) « Et soudain le monde fut immobilisé » (2020) … 

Originaire de Paris, Mathieu Luzurier est un artisan ébéniste de Puisaye. Il  a commencé à étudier la biochimie et la bactériologie au lycée. Puis il entre à l’École Boulle et obtient son diplôme d’ébéniste en 4 ans. Il maîtrise l’art de mettre en valeur les multiples essences de bois, tant en massif qu’en placage, par les techniques traditionnelles et modernes. Au cours de son apprentissage, il fréquente plusieurs ateliers, comme ceux de Bernard Mauffret, Marc Desnoyer ou Alexandre Fougea. Mathieu a travaillé pour quelques entreprises à Paris et à Londres (A.K.A Design), et c’est en 2016 qu’il a commencé à diriger sa propre entreprise, en Bourgogne, connue sous le nom de M.A.C. Il fabrique des meubles, des dressings, des cuisines, pose des parquets, etc. Il adapte son travail et son esthétique à l’espace avec un souci du détail pointu. Enfant d’un « touche-à-tout », Mathieu connaît les principales connaissances dans de nombreux domaines de la construction afin de rénover des maisons du sol au plafond. 

Depuis le début de sa carrière, le parti pris de Sophie est celui de la création dans toute sa puissance. Après 16 ans passés à Shanghai dans le monde des arts et du design, Sophie vit désormais à Paris et continue d’être une alliée de terrain des créateurs reconnus et des maisons d’art iconiques.

Du groupe Hermès à l’architecte Wang Shu (Doyen de la prestigieuse l’Académie d’Architecture de Hangzhou), en passant par Puiforcat et les Cristalleries Saint-Louis, Sophie manie avec brio les outils de la communication et du développement de projets pour les plus grands acteurs des industries créative.

Qu’ils soient designers, architectes ou Entreprises du Patrimoine Vivant, Sophie les accompagne depuis plus de 20 ans avec la responsabilité de la construction de leur Image et de leur réputation auprès d’un public choisi – définir le bon positionnement de marque, mettre en place les outils adaptés et donner confiance à ses clients pour toujours viser plus loin est l’engagement de Sophie.

Sophie est également en charge de la communication et des partenariats de Maison Dada.

Sophie est diplômée d’une maîtrise en Langues Etrangères Appliquées à la Communication à Paris X et d’une maîtrise de chinois écrit et oral à l’Université Normale de Shanghai.

Raphael Cuir est critique et historien de l’art, docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Après avoir occupé différentes fonctions à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris et dans des écoles de la CCIP (Advancia et Négocia), il a été directeur de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims de 2018 à 2023. De 2012 à 2018 il a été président de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA France). De 2005 à 2007 il a bénéficié d’une bourse de recherche en résidence au Getty Research Institute à Los Angeles où il a enseigné à Otis College of Art and Design. Il est l’auteur de plusieurs livres dont Renaissance de l’anatomie (Hermann, 2016) et Anatomiquement vôtre, art contemporain et connaissance de soi (Nouvelles éditions Scala, 2018). Il a notamment dirigé le recueil de réponses à la question Pourquoi y-a-t-il de l’art plutôt que rien? (Archibooks, 2009, 2014) et la publication des actes du colloque La Performance, vie de l’archive et actualité (les presses du réel, 2013). Il a également contribué à de nombreux ouvrages parmi lesquels le Dictionnaire des femmes créatrices (Éditions des femmes, 2013), Ouvrir-couvrir (Verdier, 2004), et rédigé de nombreux articles pour des revues comme artpress. Il a organisé et participé à de nombreux colloques et table-rondes en France et à l’international. Il est également commissaire d’expositions (« Ici Plus qu’ailleurs », 2019. « Prix AICA France de la critique, une rétrospective », 2015. « Chapeaux ! Hommage à Robert Filliou », 2014). De 1999 à 2001, il a été coproducteur, concepteur et animateur de Mémoires Actives, première WebTV consacrée à l’Histoire de l’Art et l’art contemporain.

Delphine Moreau est cofondatrice et directrice générale de Maison Dada. Diplômée de l’Institut d’Études Politiques, spécialisée en relations internationales, elle complète sa formation par un master en gestion de projets pour l’industrie culturelle.

Son parcours professionnel est orienté pendant les dix premières années à la promotion des échanges culturels et artistiques internationaux. Cinq ans au Ministère des Affaires étrangères et des collaborations régulières avec les collectivités territoriales lui permettent de travailler au développement de la culture française à l’étranger tout autant qu’à l’accueil des cultures étrangères en France. Elle met ensuite en place un organisme privé dédié à l’amélioration de la mobilité créative en Europe et gère en parallèle programmes de résidence d’artistes et production d’expositions d’art contemporain.

Animée par la passion du design, elle rejoint en 2008 Thomas Dariel et prend la direction du studio d’architecture d’intérieur Dariel Studio. En 2016, ils créent ensemble Maison Dada et Delphine se consacre depuis à la gestion et au développement de la marque dans le monde.

Diplômée du Royal College of Art de Londres, Julie est professeur à la cité du Design de Saint-Etienne. Depuis toujours passionnée par l’éducation, à Shanghai, Julie a créé trois écoles bilingues. Diplômée également de Helen Hamlyn Research, elle a établi des cursus de double-diplômes notamment entre l’ESADSE et Tongji University Shanghai. À ce jour investie dans la création de FABécole, un programme qui intègre les entreprises régionales au cœur de l’école, elle s’engage fortement dans la préservation de l’héritage régional industriel et artisanal. Actrice majeure dans la création d’un lien actif entre le FABlab , la mathériauthèque et l’école, Julie souhaite remettre les talents en devenir au centre de la production locale.

Julie est cofondatrice de l’agence de design WOKrea qui apparait comme une force de conception dans les musées et galeries d’art de premier plan à travers le monde notamment au Museum of Arts and Design (MAD) à New York, au Musée du Design à Londres, au Musée du Design de Holon en Israël et plusieurs expositions internationales de design et d’art. Julie a piloté divers workshops entre autres à Lasalle College of the Arts University à Singapore, Pratt Institute NY, Head Genève, RCA Londres.

Gaëlle est une responsable chevronnée du développement des affaires et de la stratégie, passionnée par l’innovation, la création de valeur et l’adoption du changement technologique. 

Avec plus de 20 ans d’expérience dans les secteurs de la gestion d’actifs et de la technologie, elle a travaillé chez des leaders mondiaux de l’industrie, notamment Credit Suisse, UBS et Cisco Systems, où elle a dirigé des initiatives clés, notamment le développement d’une stratégie Fintech et d’innovation en tant que directrice chez Credit Suisse, ainsi que la conception et la mise en œuvre des meilleures pratiques de veille concurrentielle pour repousser la concurrence émergente chez Cisco Systems. 

Gaëlle a également travaillé avec des entreprises prospères à forte croissance dans des rôles de développement commercial et est mentor Fintech au Startupbootcamp à Londres.

Renaud Sermondade est aujourd’hui Vice-Président et Directeur Général Préscriptions Pharmaceutiques Europe et Moyen Orient au sein du groupe Aptar où il est notamment responsable du plus grand site industriel du groupe Aptar situé au Vaudreuil (27).

Renaud nous apporte une longue expérience du business et de la gestion de la production acquise dans l’industrie où il a exercé avec succès des fonctions de senior management aux seins de grands groupes internationaux comme Bristol Myers Squibb (BMS), Merck et plus récemment Sanofi.

Renaud est diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon et a débuté sa carrière en tant que Consultant en stratégie chez A.T. Kearney & Roland Berger Strategy Consultant. Habitué à travailler dans des environnements diversifiés et multiculturels, Renaud a passé une partie de sa vie professionnelle en Chine et aux États-Unis.

Diplômé de l’Université des arts et du design à Karlsruhe en Allemagne. Après un an d’étude au Centre de recherche de Karlsruhe, pionnier dans le domaine de la robotique, Wolfgang s’engage dans l’innovation, la recherche et la création.

Directeur créatif du groupe hôtelier èhotels-lyon comprenant sept établissements en France, Wolfgang a collaboré à la création ’Les Lanternes – Creative Retreat’, domaine naturel de 4 hectares dédié aux séminaires et événements.

Fort d’une expérience internationale entre Londres et Shanghai, Wolfgang est cofondateur de WOkrea depuis 2004 et développe des identités visuelles pour une clientèle internationale comme Bank of Communications Chine et Jim Thompson Thaïlande.

En tant que créateur d’œuvres radicalement engagées, de grandes installations d’art publiques, de produits de moyenne production ainsi que d’éditions limitées, il a gagné plusieurs prix internationaux dont Annual Furniture Design Award, Perspective 40under40, Winner identité visuelle, Muséum of Islamic Art, Type Event Award by the Arts Council England et a été publié dans de nombreuses publications éditées par Phaidon, Thames&Hudson et Carlton Books.

« Diplômée d’un brevet professionnel de la jeunesse et de l’éducation populaire
et du sport, spécialité éducateur sportif des activités équestres, Marjane a
organisé et conduit des actions d’animation et d’enseignement pour tout public.
Elle a collaboré à la gestion de chevaux de sport de haut niveau auprès de
cavaliers nationaux et internationaux avant de rejoindre la société Devoucoux,
spécialisé dans la conception de selles sur mesure en tant que conseillère
technique.
Après dix ans dans le monde équin, Marjane a rejoint l’éducation nationale afin
d’assurer l’encadrement pédagogique et éducatif de jeunes apprenants au sein
d’un établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle
agricoles, lieu de réflexion et d’expérimentation de techniques et méthodes
visant à la résilience écologique et contribuant à la réduction des impacts
environnementaux de l’activité agricole et à la valorisation de nouvelles filières
telle que la bioéconomie »
Marjane est désormais en charge de la supervision et du bon déroulé des
actions du Campus MaNa.

En 1992 naissait le collectif Radi Designers (comprenez Rercherche Autoproduction Design Industriel), composé de 5 membres tous issus de l'Ecole Les Ateliers : Laurent Massaloux, Olivier Sidet, Robert Stadler, Florence Doléac et Claudio Colucci. Un collectif qui joue avec les gestes et les typologies de la vie quotidienne.

Dans les années 90, les RADI designers travaillaient autour de projets aussi divers que la conception d'objets ou l'aménagement d'espaces. Ils subvertissent les évidences de la vie quotidienne à travers des objets-produits-meubles-gadgets. Figures emblématiques du nouveau design français, les RADI designers manipulent les codes, les usages, les techniques, les formes, avec une inventivité effrénée.

Les membres du groupe RADI designers se sont rencontrés à l'Ecole nationale supérieure de création industrielle. Leur travail individuel ou en groupe les conduit à répondre à des commandes variées, mais aussi à proposer librement objets et scénarios.

En 1998, ils présentent leur première exposition personnelle à la galerie Emmanuel Perrotin.

En 1999, une installation leur est confiée par la Fondation Cartier pour l'art contemporain. L'installation est ensuite présentée au Japon et Séoul.

Les Radi designers ont été élus "Créateurs de l'année 2000" par le Salon du meuble à Paris alors qu'ils réalisent une scénographie d'exposition pour le Musée de la mode et du textile. Ils s'attaquent également au design urbain en réalisant une fontaine publique représentant deux silhouettes de femmes porteuses d'eau.. En 2001, la galerie new-yorkaise Sandra Gering a organisé une exposition personnelle du groupe pour la première fois aux Etats-Unis.

« Apporter quelque chose aux gens plutôt que faire du design »

Matali Crasset, designer française reconnue internationalement, combine l'art, l'anthropologie et le social dans son approche du design. Elle privilégie la création de liens entre les individus et leur environnement. En 30 ans de carrière, elle a travaillé sur divers projets, de l'architecture à la scénographie en passant par la conception d'objets et d'espaces publics. Ses œuvres sont exposées dans des institutions prestigieuses et font partie de grandes collections de design. Elle analyse chaque projet en profondeur et remet en question les évidences pour révéler leur potentiel créatif. Elle valorise les ressources locales, la participation communautaire et l'intégration d'ateliers avec des établissements scolaires. Matali Crasset est personnellement impliquée à toutes les étapes de conception et de création, avec un studio favorisant une approche individualisée. Elle collabore avec l'industrie pour un design accessible et promeut le savoir-faire français. Elle crée des espaces publics urbains inclusifs, des lieux de vie accueillants et des espaces pour enfants axés sur le développement. En plus de son travail en design, elle s'engage dans l'enseignement et la transmission. Son approche intègre une dimension artistique et met en valeur la créativité et l'expérience esthétique.

L’enseignement et la transmission

matali crasset conçoit son métier de designer dans la transmission. Elle a donné plus de deux cents conférences à travers le monde, elle enseigne à la Head de Genève depuis 2010 et intervient dans de nombreux colloques et jurys.

Quelques exemples : professeur à l’ENS Paris-Saclay de 2017 à 2019 pour le projet L’Atelier des communs, workshop NID à Ahmedbabad, Inde…

Où voir, où lire, où comprendre le travail de matali

Les éditions Rizzoli ont publié une monographie en 2012 retraçant son parcours (en français aux éditions Norma). Récemment les éditions des presses du Réel ont publié « TITRE », un ouvrage de dessins réalisés pendant le confinement du printemps 2020.

France Culture a réalisé plusieurs émissions dont une suite de cinq enregistrements pour A voix nue par Camille Juza en 2018 et une master classe animée par Arnaud Laporte, 2017.

Un film documentaire de 52 minutes a été réalisé en 2019 par Rémy Batteault produit par Cocottes minute et coproduit par le centre Pompidou pour France 5.

Pour Olivier Saguez « Le design est forcément dans l’utile du quotidien. Utile aux gens et utile à la planète. » Après des études d’architecture intérieure et d’histoire de l’art, Olivier Saguez, diplômé de l’École Boulle, débute chez le designer franco-américain Raymond Loewy où il découvre le design global. Après avoir co-fondé l’agence Proximité et l’avoir dirigée pendant dix ans au sein du groupe mondial de communication BBDO, il crée Saguez & Partners, agence indépendante de design global. « Le design doit faire sa mue en redevenant plus frugal, économe, malin, utile à 100%. Et forcément durable… ». Pionnière dans l’un des premiers éco-quartiers du Grand Paris, les Docks de Saint-Ouen-sur-Seine, Saguez & Partners a construit sa nouvelle Manufacture Design 100% design durable. Ici, les cent trente collaborateurs de l’agence pensent et font le design de demain. Véritable laboratoire-incubateur du Travailler Autrement et des usages de demain, la Manufacture s’inscrit dans une double-démarche de développement durable et de mixité sociale. Ouvert sur la ville, le bâtiment est traversé par un passage urbain, qui abrite en pied d’immeuble un restaurant ouvert avec trois jeunes entrepreneurs et une master class Design Act ! co-fondée avec une école internationale de design, pour Apprendre Autrement. Convaincu que l’entreprise doit être citoyenne et solidaire, Olivier Saguez met le design au service de son engagement, dans des actions éducatives, culturelles et entrepreneuriales, qui contribuent à fortifier le lien social et à accompagner les projets innovants. En 2017, il crée la Fondation d’entreprise Saguez « Le Design pour tous », avec pour objectif de démocratiser le design et de le mettre au service de tous, en commençant au plus près, sur ses deux territoires, Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis et Arles en Camargue.

Sa culture : sensée, sensible, utile.

Sa conviction : le design n’est pas là que pour faire joli !®

Son credo : une idée ne vaut que si elle est bien réalisée.

Nathalie Junod Ponsard crée des installations et œuvres lumineuses qui transforment les espaces et tendent à déstabiliser nos repères habituels. Ces œuvres engendrent des sensations d’énergie suscitant notamment une modification physiologique de nos repères perceptifs. L’artiste a exposé dans des musées nationaux et a participé à des expositions internationales : Biennales de Suzhou, Chine (2023), de Singapour, Licht Kunst Biennale en Allemagne, Galerie Guggenheim (Los Angeles), Luce di Pietra (Palais Farnèse, Rome), Galerie des Gobelins, Festival de France en Inde, Singapore Art Museum, Centre Pompidou Paris, 1ère Nuit Blanche (piscine Pontoise), Gaité Lyrique Paris, Musée de l’Oural (Ekaterinbourg, Russie), elle a représenté la France à la Western China Biennale (2017), musée Luxelakes A4 (Chengdu, Chine), musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Elle a réalisé des œuvres permanentes et monumentales : commandes publiques du ministère de la Culture et CNAP sur la place Malraux et sur la Galerie des Gobelins à Paris, musée MACRO à Rome, ou privées : sur l’immeuble Austerlitz à Paris, sur la maison Hermès à Barcelone (2022). En Chine, le musée MOCA Chengdu a présenté une exposition rétrospective de son œuvre en 2014. Des expositions personnelles à la Fondation EDF, au Bauhaus de Dessau, à New Delhi sur le site astronomique indien Jantar Mantar, à la galerie Delacroix à Tanger, la Maison Louis Carré (Yvelines), The Temple à Pékin, musée Palaexpo Rome. En 2021, elle a créé une œuvre-tapis (commande du Mobilier national) pour l’escalier Murat du Palais de l’Élysée.

Nathalie Elemento a étudié la peinture en 1982 à l’atelier Yankel puis à l’atelier Antonio Segui à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Très rapidement son intérêt pour le dessin et la sculpture s’affirme. C’est en 1992, à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques auprès de Pontus Hulten, Daniel Buren, Sarkis, et Serge Fauchereau que son travail se détermine et elle sera en 1993 pensionnaire « sculpteur » à l’académie de France à Rome, Villa Medici. Sa pratique de l’enseignement débute à l’Université de Cape Town, en Afrique du Sud. Elle a ensuite enseigné dans les départements art, design et communication visuelle en École Supérieure d’art en France ainsi qu’à l’ENSCI-les ateliers option dessin, a participé à des tutorats de l’ENS Cachan département design. Nathalie Elemento est Chevalier des arts et des lettres et ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées.

Elle étudie à l’École nationale supérieure d’Arts de Paris-Cergy, puis à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. De 1983 à 1985, directrice artistique à Topologies – Publicis Conseil, elle conçoit des identités et des campagnes institutionnelles pour les ministères (droits de la femme, Éducation nationale, Formation professionnelle). En 1985, elle fonde l’agence Polymago. Juliette revendique sa pratique comme une attitude, qui se manifeste par la singularité de l’écoute, de la réponse et par l’expérience toujours questionnée des métiers et des techniques du design graphique. Ses créations s’appliquent à composer des mots, des images et des signes pour enrichir la portée imaginaire des messages. Sa démarche tend à prouver que la réalité d’une image ne s’estime pas seulement par des paramètres esthétiques, mais qu’elle procède aussi d’une demande sociale, d’une pensée plastique et d’une éthique. En 1991, après avoir créé l’identité du domaine national de Versailles, elle crée en 1999 celle du musée du quai Branly, puis, l’identité et la signalétique du musée des Beaux-Arts de Dijon, le graphisme des expositions « Dalí » Centre Georges Pompidou et « Cosa Mentale » au Centre Beaubourg Metz. Depuis 2016, elle dirige l’agence LMpolymago, poursuivant ses fidèles collaborations avec le domaine national de Versailles, le musée du quai Branly, les établissement d’aménagement urbains. En 2020, elle conçoit la signalétique et l’identité de la Bibliothèque métropolitaine d’Auvergne et en 2022, l’identité de la communication de « Nice 2028, capitale européenne de la culture ». La même année, le Louvre l’appelle pour concevoir l’information autour du chantier de restauration du Carousel dans les Tuileries. En 2023, Le domaine national de Versailles lui confie l’habillage de la palissade du chantier de la grille d’honneur. Avec son équipe, elle propose une réflexion complète sur les identités, les éditions, la communication et la signalétique. Elle conçoit des univers graphiques et sémantiques, adaptés à chaque nouveau sujet. Sa démarche s’appuie sur son expérience et sur son expertise des métiers du design graphique, autour du conseil, de la direction artistique, de la création et de la coordination d’équipes pluridisciplinaires

Réparti sur huit corps de ferme typiques de la
Puisaye, le site regroupe un ensemble d’ateliers, de la typographie manuelle ( letterpress ) en
passant par la taille-douce, la lithographie, la digigraphie. Cette complémentarité des
métiers d’art en fait un lieu de création unique en Europe.
Un espace d’inspiration, d’expérimentation, de réalisation dans de vastes ateliers. De belles
presses et une collection exceptionnelle de plusieurs tonnes de caractères de plomb de toutes tailles sont à disposition des artistes.
Le centre accueille des milliers d’amateurs d’art et d’artisanat pour des visites guidées des ateliers organisées toute l’année.

En 2002, le bureau de design Studio Makkink & Bey a été fondé par la designer-architecte Rianne Makkink et le designer Jurgen Bey. Les nombreux projets du studio vont du design d'intérieur, du design de produits, des projets d'espaces publics, de l'architecture, de la conception d'expositions et de vitrines aux projets de recherche et d'arts appliqués. Depuis 2012, le studio gère son propre projet « Waterschool », qui est récompensé aux Dutch Design Awards en 2022.

Rianne Makkink a enseigné dans plusieurs universités et académies dans le domaine de l'architecture et du design, notamment l'université MARD de Londres (EN), l'Université de Gand (BE), l'Art Academy Linz (AT) et la Design Academy Eindhoven et Arnhem. (NL) et l'Université Technique de Delft (NL).

Habitant Saint Amand en Puisaye, en Bourgogne, depuis 2008, elle a suivi les formations de Céramiste Créateur et la Recherche des Emaux Haute Température à l’Ema-Cnifop. Installée en tant que céramiste depuis une dizaine d’années, son atelier se trouve à la Fabrique, dans les espaces de l’ancienne usine de poterie Mallet.

La céramique l’accompagne depuis son adolescence mais c’est tout d’abord en tant que libraire qu’elle a démarré sa vie professionnelle. Un passage par des librairies indépendantes confirme son attrait pour l’illustration et le graphisme de la littérature jeunesse. S’en suivra diverses expériences d’accompagnement et d’encadrement de jeunes, enfants et adolescents. Forte d’expériences associatives, Sofi développe peu à peu une proposition de formation basée sur l’expérimentation et l’expression poétique du médium terre. N’étant pas tourneuse, son travail s’amorce par une recherche de formes aléatoires ou organiques. Actuellement, c’est une vaisselle en grès et porcelaine comme sortie d’un rapide croquis où, dans le souci du détail, l’anse est parfois grossière et précieuse ou bien petite et inutile. Une mouche s’invite sur le bord de l’assiette, Sofi dévoile une approche poétique et amusée du détail, aime ce qui dérange et nous bouscule.

Après des études à l’Union centrale des Arts décoratifs, Lison de Caunes se consacre à l’art de la marqueterie de paille, perpétuant ainsi la tradition de son grand-père, le décorateur André Groult. Devenue spécialiste de cette technique, elle réhabilite ces pratiques poétiques en restaurant les meubles et les objets du 17e siècle jusqu’à la période Art Déco. Elle a organisé plusieurs expositions, a écrit des ouvrages sur la marqueterie de paille et participe à de nombreux événements pour mettre en lumière ce matériau humble et luxueux qui illumine de son chatoiement les meubles les plus contemporains. Elle crée sur commande du mobilier, des accessoires de maison et des panneaux muraux pour des décorateurs et architectes d’intérieur. En 2015, elle a lancé Lison de Caunes Créations, sa propre ligne de mobilier en marqueterie de paille.

Emmanuel Saulnier développe un travail essentiellement sculptural, en dialogue constant avec la pratique du dessin. Bien que le verre soit son matériau de prédilection, l’artiste explore le potentiel de la matière au sens large. Son œuvre se confronte à des problématiques telles que la mémoire collective, la présence et la disparition.

Intitulée « Black Dancing » et articulée en trois temps, l’exposition d’Emmanuel Saulnier au Palais de Tokyo propose au visiteur d’activer, par sa présence, le rythme singulier de chaque œuvre ou de chaque ensemble d’œuvres. Un premier espace, dont le sol est recouvert de morceaux de macadam provenant d’un chantier public, contraste, de par son obscurité, avec un deuxième espace, vaste et lumineux.

À travers « Round Midnight », nouvel ensemble d’œuvres spécifiquement conçu pour cette exposition, l’artiste rend hommage au standard de jazz éponyme composé par Thelonious Monk. En référence au célèbre style d’improvisation du pianiste, la sculpture échappe à ses contraintes pour devenir un geste libre et spontané ; elle se mue en un dessin dans l’espace, à l’échelle du lieu. Des correspondances poétiques se tissent entre la transparence du verre et le bois sculpté, le bitume ou encore l’encre séchée, dont l’obscurité renvoie à la nuit de l’âme.

Dominique Jakob, née en France, est diplômée de l’école d’architecture Paris-Villemin (1991) et titulaire d’une licence en histoire de l’art (Université Paris I). En 1998 Dominique Jakob et Brendan MacFarlane ont fondé l’agence Jakob+MacFarlane. Dominique a enseigné à l’école
d’architecture Paris-Villemin et Paris-Malaquais, à l’école spéciale d’architecture, ainsi qu’au Southern California Institute of Architecture de Los Angeles. Elle a été nommée Femme Architecte de l’année 2019 par l’Association pour la Recherche sur la Ville et l’Habitat (ARVHA). Elle est membre titulaire de l’Académie française d’Architecture depuis 2016.

Brendan MacFarlane, né en Nouvelle-Zélande, est diplômé du Southern California Institute of Architecture de Los Angeles (Sci-Arc) (1984) et titulaire d’un master de la Harvard Graduate School of Design de Boston (1990). Il a enseigné à la Bartlett School of Architecture de Londres, à l’Architectural Association de Londres, à l’école spéciale d’architecture de Paris, au Sci-Arc et à la Harvard Graduate School of Design. Jakob+MacFarlane ont été les initiateurs de la section française de ‘Architects Declare’ (Les Architectes Français se mobilisent face à l’Urgence Climatique et Ecologique) ; ses projets ‘Energy Plug’ en France et ‘Living Landscape’ en Islande sont lauréats du concours mondial C40 Reinventing Cities. Ils donnent des conférences et exposent leurs œuvres au niveau international, avec la participation à la 2021 Seoul Biennale of Architecture and Urbanism et à la COP26 à Glasgow parmi les examples récents.

Après des études de design textile surface, Sandrine Beaudun a travaillé à la création d’imprimés pour la haute couture, de motifs pour l’art de la table et à

l’élaboration de cahiers de tendances pour des bureaux de style parisiens.

En 2008 elle éprouve intuitivement la nécessité de revenir à la question du support, et de l'interroger, comme une source d'expression fondamentale et plus personnelle.

Elle apprend alors la technique de fabrication Japonaise de la feuille de papier et plus particulièrement la fibre de Kozo (murier japonais).

La "feuille" devient pour elle, un champ d' expériences et de rencontres avec le vivant dans ce qu'il a de plus créatif, où imaginaire et création peuvent s'exprimer.

La "feuille” devient mue, peau et fait oeuvre tant par ce qui la constitue que par le temps de sa réalisation.

C'est alors un processus qui s'installe, un dialogue physique qui s'instaure

avec la matière de la fabrication à l'exposition.

Née le 2 janvier 1967 à Paris

  • Diplômée de l'École Supérieure des Métiers d' Art et Arts Appliqués : BTS création Textile en 1988 à Olivier de Serres • Paris.
  • Formation à la technique de fabrication traditionnelle du Papier Japonais en 2009.

Session de perfectionnement et de recherches en création papier en 2011. Formation à la technique des grands formats en 2016 auprès de Miki Nakamura et Jean-Michel Letellier à Trélazet France.

  • Formation à l’extraction et à la fabrication de papier de plantes - niveau avancé auprès de la Camigraphie expressive en 2020 à Puisserguier France.

PRIX

2020: 1er Prix de la Création pour la pièce ”Arbre de vie 2 ” au concours régional Bourgogne Franche-comté des Ateliers d’Art de France.

2104: 1er Prix de la création pour la pièce ” Comme s’il en pleuvait ” à la 8ème Triennale internationale du papier. Musée du Papier à Charmey. Suisse.

EXPOSITIONS :

2023 : ” SÈVE ” Château de Ratilly • Treigny

” LIMBES ” galerie de l’Escalier • Brumath 67170

” Les rêves illustrés ” • Auxerre 89000

2022: ” PRINTEMPS DU PAPIER ” 1ère édition • Beaulieu les loches

” PORTES OUVERTES ATELIERS ARTISTES ” • Val d’ocre

2021: ” PORTES OUVERTES ATELIERS ARTISTES ” • Val d’ocre

” GRANGE DU PRIEURÉ ” La fierté Loupière

” ARCITÉ LA VINGTIÈME ” • Fontenay-sous-Bois

” SIG ‘NATURE’ ” • Galerie Domaine de l’Ocrerie • Pourrain

” GRANDS FORMATS ” Abbaye saint-germain • Auxerre

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2020: VERSION ORIGINALE 2 ” Centre Tignous d’Art contemporain

de Montreuil • Montreuil sous Bois

” MASCULIN FÉMININ ” Atelier 19 • Saint-Aubin-Château-Neuf

” PRENDRE RACINE ” Galerie Mouv’art • Auxerre

” ET MAINTENANT? ” Atelier 19 • Saint-Aubin-Château-Neuf

” CENT TITRE(S)” Atelier Rochebrune • Paris

2019: ” BIENNALE ART CONTEMPORAIN • Le PECQ

” PEAU D’ARBRE ” Musée J. Larcena • Saint-Aubin-Château-Neuf

” PAPIER À FLEUR DE PEAU ” • La celle Saint-Cloud

” FIBRE SENSIBLE ” Maison des métiers d’art • Marseille

2018: ” HARMONIE AU FÉMININ” Mairie 8ème • Paris

” BLANCS ” Galerie Abstract projet • Paris

” TRAJECTOIRES ET DÉPLACEMENTS” Biennale Art

Contemporain • Cachan

” PORTES OUVERTES ” • Atelier d’artistes • Fontenay-sous-Bois

2017: “ À FLEUR DE FIBRE “ Larocafé • Romainville.

“ RÉSONNANCES ” Galerie l’ Écu de France ” • Viroflay

” EMPREINTES ” Ateliers Art de France • Paris

” PORTES OUVERTES ” • Atelier de Thierry Arensma • Montreuil

” LA LIGNE ET LE SILENCE ” Galerie Jeunes Territoires • Paris

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2016: “ #PAPIER “ Galerie Collection AAF • Paris.

“ JARDINS DE PAPIER “ Moulin Du Got • Saint-Léonard de Noblat.

“ MACPARIS " • Salon d' art contemporain • Paris

“ CARTE BLANCHE AU PAPIER “ Les procédés Chenel • Paris

2015: " MACPARIS " • Salon d' art contemporain • Paris

" RDV d ART " • Espace Christiane Peugeot • Paris.

" WATER- FIBER- PAPERr- METAMORPHOSE "• Biennale internationale des Arts du Papier • New Brewery Arts Center • Angleterre • France • Taiwan • Suisse.

2014: " CECI N’EST PAS UN CONTENANT " Galerie Collection des Ateliers Art de France • Paris.

" AU FUR ET À MESURE » Galerie l'art à Palabres • Montreuil- sous- bois.

" LES ANNEAUX CÉLESTES " GalerieTalents AAF • Paris.

" CLAIRS OBSCURS " Galerie collection AAF • Paris.

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2013 : " PEAU D’ARBRE ” Galerie Alexandre de Laigue •Paris.

" DÉLIRES DE LIVRES " • Collègiale Saint- André • Chartres.

" VISIONS " Art Cité • Fontenay- Sous - Bois.

2012 : " AUTOUR DU VÉGÉTAL " Galerie 'NO •Paris.

" CONFRONTATION " Art Cité - Fontenay- Sous - Bois.

2011 : - " SENS " Art cité • Fontenay- Sous - Bois.

INTERVENTIONS HORS LES MURS DE L’ATELIER

2023: Résidence artistique autour de la fabrication de papiers végétaux et de dentelles de feuilles avec les classes de CP/CE1/ CE2 de l’école élémentaire de Domats 89150, initié par l’ association Hors cadre.

2020: Initiation à la technique de fabrication de papier végétal et création collective avec les classes de 4ème du collège ” La croix de l’orme ” à Montholon 89110.

2013: Stage d’initiation et de création de papier végétal avec la classe préparatoire de broderie du lycée ” La Source” à Nogent sur Marne 94120.

À L’ATELIER:

Depuis 2013: Stages d’initiation à la fabrication de papier végétal suivant la technique traditionnelle japonaise et de création papier. Tout public.

Depuis 2021: Stages de fabrication d’encres végétales. Tout public.

depuis 2023: Stages de fabrication et de cuissons de plantes et de dentelles de feuilles.

Nathanaël Le Berre débute ses études artistiques à l’école Olivier de Serres (ENSAAMA) à Paris en 1995. En 1997, il y rejoint l’atelier sculpture métal où il se passionne pour la technique de la dinanderie.

En juin 2014, il est lauréat du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main, catégorie « talent d’exception ».

Il participe en 2017 à l’exposition « Wonder Lab, 15 maîtres d’Art et artisans d’Art français d’exception » au Musée National de Tokyo au Japon puis au Musée national de Chine à Pekin l’année suivante.

Il a récemment réalisé avec le studio GGSV les luminaires du restaurant du « 19M » à Aubervilliers.

François GILLES est sculpteur sur bois et historien de l’art. Diplômé de l’école Boulle, meilleur apprenti de France en sculpture, ancien élève Normalien (ENS Cachan), agrégé en métiers d’arts et doctorant en histoire de l’art, il est enseignant en design à l’école Olivier de Serres (Paris 15e) et travaille pour la décoration contemporaine et le patrimoine dans son atelier installé dans l’Yonne. Ses recherches historiques portent sur les grands décors sculptés de l’Ancien Régime et essaient de dessiner le portrait des acteurs qui ont créé ces décors au 17e et 18e siècles, mais aussi de ceux qui les ont détruits, sauvés, ou collectés au 19e et 20e siècles. Au titre de cette polyvalence, il travaille régulièrement avec les institutions muséales, et en particulier pour le château de Versailles dont il a restitué, avec son collègue Charles Boulnois, le décor du grand cabinet du Dauphin (1747).

Vit et travaille à Château-Chalon et Le Pré Saint Gervais.

Bernard Moninot s’est formé aux Beaux-Arts de Paris de 1967-1972.

De 1983 à 2006 il a été Professeur aux Beaux-Arts de Bourges, Angers et Nantes, et de 2006 à 2015 aux Beaux-Arts de Paris.

Parmi ses principales expositions on peut mentionner : 1971 et 1973 Biennale de Paris. 1974 Musée d’Art moderne de Saint-Étienne. 1977 DocumentaVI, Kassel. 1979 Fondation Maeght. 1980 Musée d'art moderne de la Ville de Paris. 1997 Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris. 1998 Fruit Market Gallery, Edimbourg. 2001 National Gallery of Modern Art, Bombay et Delhi. 2010 MACVAL de Vitry. 2013 Musée Jean Cocteau, Menton. 2014 Cabinet des dessins Jean Bonna, Beaux-Arts de Paris. -BERNARD MONINOT "Le dessin élargi » exposition personnelle 2021 Centre d’Art de Kerguéhennec -2021-2022 : Muséede l’ hospice Saint Roch à Issoudun et Fondation Maeght. (Catalogue Préfacé par Catherine Millet et Jean Luc Nancy).

Publications récentes :

2012 -Monographie par Jean-Christophe Bailly, André Dimanche éditeur.

2014 - Bernard Moninot, Dessin(s) parJean Luc Nancy. Editions Beaux-Arts de Paris

2020-Un toucher aérien –édition ARTGO&cie, une correspondance dessins et textes avec le Poète Bernard Noël,préface de Renaud Ego

2021- «Prendre le temps de Vitesse, Textes et entretiens 1972-2021 réunis et préfacé par Renaud Ego, édité par L’Atelier contemporain

2021- « Le dessin élargi » , Catalogue de l’ exposition itinérante . Textes de Catherine Millet, et Jean Luc Nancy éditeur : IN FINE

2021 –« La mémoire du vent » livre d’artiste Lauréat 2021 de la Bourse ARCANE décernée par l’ADAGP Texte de Renaud Ego, Editions de La canopée (Thierry Le Saec) Site internet (En cours de ré-actualisation) www.bernardmoninot.com

Né en 1962, il entre à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1980, et poursuit ses études à la Glasgow School of Art puis à l’Istituto Europeo di Design à Milan.

Il rejoint en 1985 l’agence de création visuel design Jean Widmer à Paris. Pendant dix ans, il y exerce une activité de graphiste / chef de projet, centrée sur la création d'identités visuelles dans le domaine culturel : Centre Pompidou, Grande Galerie du Museum national d’histoire naturelle, Bibliothèque nationale de France, direction des musées de France, etc.

En 1987, il conçoit la communication de l’Institut du monde arabe pour son ouverture et développe depuis une collaboration fidèle et fructueuse. Pour le 25e anniversaire de son inauguration, il imagine et dirige la création du caractère Mondara qui permet une concordance entre les systèmes d'écriture arabe et latin.

En 1991, il est nommé enseignant à la Parson’s School of Art de Paris puis à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs dans le secteur design graphique. Il assure également en 1996, durant un semestre, la direction d’une unité volante à l’ÉNSCI ; il entretient depuis des collaborations régulières notamment lors de la refonte de l'identité visuelle sous la direction de Emmanuel Fessy.

Il fonde l’agence de design graphique c-album en 1996 avec Anne-Lene Proff et Jean-Baptiste Taisne ; Tiphaine Massari, Anna Radecka et Agathe Hondré complètent l'équipe des associés fondateurs. Depuis 2005, il partage sa plateforme de travail avec l'agence de scénographie NC Nathalie Crinière avec qui il collabore sur de nombreux projets de muséographie, notamment pour la signalétique du Louvre à Abou Dhabi ou le graphisme d'exposition pour des institutions culturelles.

Il collabore régulièrement avec la RATP pour la création d'événements éphémères dans les stations du métro parisien : opération "Pharaon descend à Pyramides" pour la promotion de l'exposition "Pharaon" à l'Institut du monde arabe, performance Métroscope à la station fantôme Saint-Martin dans le cadre des nuits blanches avec l'EnsAD, ou scénographie de la station Croix-Rouge pour la promotion de l'exposition l'Enfer à la Bibliothèque Nationale de France par exemple.

Il pilote depuis 2012 l’identité visuelle de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais pour laquelle il reçoit le prix du club des directeurs artistiques et, en 2013, est désigné lauréat de la consultation pour l'identité visuelle de la future Maison de l'Histoire Européenne au Parlement Européen de Bruxelles.

Sous la direction de Anne Baldassari, il travaille sur la nouvelle ligne graphique du Musée Picasso qui a ouvert ses portes en octobre 2014. En 2015, il remporte la consultation portant sur la refonte de l'identité visuelle de l’International Council of Museums (ICOM) ainsi que celle de la Comédie Française sous la direction de Eric Ruf.

Avec les associés de c-album, il se lance dans l’édition en design en créant l’agence Polygonia. Il développe, en lien avec l’identité propre à chaque institution, des

gammes de produits que l’on retrouve dans les boutiques du Chateau de Versailles, du Musée des Invalides ou au Musée de la Renaissance au Chateau d’Ecouen par exemple.

Depuis 2017, il intervient régulièrement pour la Fondation Louis Vuitton en signant la conception graphique de plusieurs expositions telles que la "collection Chtchoukine », la retrospective du MoMA ou encore les monographies consacrées à Basquiat et Egon Schiele.

En 2018, le Museum national d’Histoire Naturelle lui confie une mission de conseil sur l’évolution de son identité visuelle et son architecture de marque qui entrainent une refonte du sceau historique et la création d’un nouveau caractère dédié : le buffon.

En 2021, il remporte l’appel d’offre relatif à la communication graphique du Musée des Confluences à Lyon et est appelé par le Diocèse de Paris pour travailler sur le programme signalétique de réouverture de Notre-Dame de Paris.

Rercherche Autoproduction Design Industriel, est un groupe de designers industriels né en 1992. Il est composé de 5 membres tous issus de l'ENSCI Les Ateliers : Laurent Massaloux, Olivier Sidet, Robert Stadler, Florence Doléac et Claudio Colucci. Les Radi Designers se réunissent pour mettre leurs talents en commun sur des projets variés touchant au design industriel, à l'aménagement de l'espace, à la scénographie ou encore à la production d'objets en édition limitée.

Chacun des membres exerce en parallèle une activité personnelle et alterne ainsi entre travail individuel et collectif, ce qui agit comme un « moteur » pour le groupe.

Parmi les travaux les plus célèbres du Radi on peut citer l'élégant verre Schweppes ou l'ergonomique plateau repas d'Air France. Mais ce n'est là qu'un petit aperçu du travail très éclectique de ce groupe de designers touche-à-tout qui manipulent les codes, les usages avec une imagination effrénée et beaucoup d’humour.

Enseignante et chercheure en arts du spectacle

Laure Fernandez est enseignante et chercheure en arts du spectacle, associée à l'UMR Thalim (CNRS, Université Sorbonne Nouvelle, ENS). Depuis son doctorat qui proposait une approche de la théâtralité dans les arts visuels, son travail – à la croisée de l'esthétique, de l'histoire et de la théorie des arts – porte sur les formes scéniques contemporaines (théâtre, danse, performance) et les transferts artistiques. Elle poursuit une activité d'enseignement, de direction de mémoires et de diplômes en écoles nationales supérieures d'art et de design. Récemment, elle a codirigé avec Bénédicte Boisson (Université Rennes 2) et Éric Vautrin (Vidy-Lausanne) le projet de recherche « NoTHx-Nouvelles Théâtralités », dont le séminaire a été accueilli par Philippe Quesne et le théâtre Nanterre-Amandiers, avant de donner lieu à une publication (Le Cinquième Mur - scènes contemporaines & nouvelles théâtralités, Les presses du réel, 2021). Elle codirige actuellement avec Bénédicte Boisson le projet de recherche « RELIRE : Refaire les liens, inverser le regard (pratiques, discours et histoire du théâtre, de la performance et des scènes performantielles – 1950-2020) ».

Architecte

Olivier Vadrot est né en 1970. Il vit et travaille à Beaune, en Bourgogne. Sa carrière s’est très tôt déterminée à la croisée de nombreux domaines : l’architecture, le design, le commissariat et la scénographie d’exposition, la scène théâtrale et musicale. En parallèle de ses études à l’École d’architecture de Lyon, il se lance dans l’aventure collective du Théâtre Pluzdank (1996-2001). Il cofonde le centre d’art contemporain La Salle de bains à Lyon (1999) puis le groupe Cocktail Designers (2004) au sein duquel il conçoit plusieurs dispositifs d’écoute pour des labels musicaux (Le Kiosque électronique, 2004 ; Icosajack, 2007). Son séjour à la Villa Médicis en tant que scénographe (2012-2013) marque un important tournant dans son parcours.

Du Circo minimo conçu lors de cette résidence à l’Enquête Cavea, qui l’a ensuite conduit à faire des relevés dans la plupart des édifices de spectacle antiques, sa pratique personnelle s’est récemment affirmée en se recentrant autour de micro-architectures permettant de faire assemblée (Faire c’est dire, 2017), de façonner le collectif (Les Tribunes, 2015), de catalyser des débats (Cavea, 2016). Si certains de ces dispositifs sont nomades, reproductibles et éphémères, réduits à des formes essentielles et réalisés dans des matériaux peu coûteux, d’autres ont été plus durablement implantés dans l’espace public (Conversations, 2018 ; Orchestre, 2018 ; Les cercles lieurs, 2023). Un premier ouvrage monographique, ayant pour titre Mêlées, lui a été consacré en 2020 aux éditions Catalogue Général, Paris.

Sébastien Gschwind est sculpteur, il est né en 1973 en Alsace, en région frontalière, à la croisée de la Suisse et de l’Allemagne. Il est diplômé de l’école nationale supérieure d’art de Nancy où il étudie de 1993 à 1999. Sa pratique plastique est multiple, il investit régulièrement les champs de l’architecture, du design et de la performance. Il a travaillé au sein de l’atelier graphique Polymago à Paris. En 2003 il a été remarqué et nommé au prix de la première œuvre par le Moniteur d’architecture en tant que co-auteur d’une maison préfabriquée en acier. À partir de 2006 il vit à Berlin et fonde Happyfew galerie et atelier de design. En 2011, de retour en France, il est résident du programme artistique de la fondation d’entreprise Hermès et accompagné par les artisans de la manufacture de Saint-Antoine, il conçoit Un genre humain, sculpture totémique et vagabonde. Il a donné plusieurs performances au sein du Générateur à Gentilly. Depuis 2001, il collabore régulièrement avec Emmanuel Saulnier. Il enseigne dans les écoles des beaux-arts et d’architecture depuis 2009. Il est actuellement maître de conférences associé à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris Val-de-Seine. Il vit à Paris, ses ateliers sont en Seine-et-Marne.

Brendan MacFarlane, né en Nouvelle-Zélande, est diplômé du Southern California Institute of Architecture de Los Angeles (Sci-Arc) (1984) et titulaire d’un master de la Harvard Graduate School of Design de Boston (1990). Il a enseigné à la Bartlett School of Architecture de Londres, à l’Architectural Association de Londres, à l’école spéciale d’architecture de Paris, au Sci-Arc et à la Harvard Graduate School of Design. Jakob+MacFarlane ont été les initiateurs de la section française de ‘Architects Declare’ (Les Architectes Français se mobilisent face à l’Urgence Climatique et Ecologique) ; ses projets ‘Energy Plug’ en France et ‘Living Landscape’ en Islande sont lauréats du concours mondial C40 Reinventing Cities. Ils donnent des conférences et exposent leurs œuvres au niveau international, avec la participation à la 2021 Seoul Biennale of Architecture and Urbanism et à la COP26 à Glasgow parmi les examples récents.

Diplômé de scénographie à l’Ecole nationale Supérieure des arts décoratifs en 2018.Il participe en tant que créateur lumière et régisseur général à de nombreux évènements organisés par l’ENSAD.

Parallèlement à ses études il travaille en tant que scénographe avec différents metteurs en scène diplômés du CNSAD. L’agence Villa d’Alésia lui permet d’élargir ses compétences, et de différentes vitrines pour l’Atelier Renault. En 2019, il continue son travail de scénographe sur différents spectacles tout en travaillant en tant que concepteur lumière d’exposition et d’architecture pour l’entreprise Gelatic. Cette nouvelle discipline lui permet de prolonger un dialogue entre la lumière muséographique et la scénographie théâtrale.

Erica Dorn est une graphiste basée à Londres qui travaille dans le domaine du cinéma et de la télévision depuis plus de 8 ans, avec une expérience dans la conception de marques et d'identités visuelles.

Erica Dorn travaille avec Wes Anderson depuis son film animé "L'Île aux chiens » (« The French Dispatch », "Asteroid City »…) et conçoit méticuleusement tous les éléments graphiques et typographiques de ses films : enseignes, motifs, polices sur mesure, décors, distributeurs automatiques, et plus encore, en s'appuyant sur une recherche historique spectaculaire.

Alexandra Bourgès est charpentière de métier. Après un CAP en 2015 elle se forme dans plusieurs entreprises en France. En 2017 elle engage un voyage de 18 mois au Japon durant lequel elle travaillera à la construction d'un temple au sein de l'entreprise Terashima Koumuten. C'est pour elle un profond bouleversement technique et humain. Elle apprend d'autres outils, un autre langage, une autre façon de travailler et vivre ensemble, une autre façon de bouger et de penser, une autre façon de faire tenir debout un édifice. De retour en France, elle cherche de nouveaux repères et entre en contact avec des charpentiers et charpentières qui travaillent à la main, et commencent leurs chantiers en forêt, du choix de l'arbre. Cette « nouvelle » façon de pratiquer lui ouvre un réseau d'artisans et de savoirs faire, mais également une découverte totale de la forêt, dans laquelle sa pratique ne l'avait pas conduite auparavant. Elle développe aujourd'hui cette façon de travailler, en adaptant ses chantiers au type de ressource accessible depuis ceux-ci, et en pratiquant sur un modèle artisanal. Depuis 2020, elle anime régulièrement des formations sur mesure, et découvre le bonheur et la richesse de recevoir et transmettre.

Estelle s’intéresse au biomimétisme depuis 2015 comme levier de transformation de nos rapports au vivant et méthode de conception régénérative du bâtiment. Après une année de Tour du monde de l’habitat bioinspiré de l’Université de Kyoto au MIT en 2016, elle a rejoint l’équipe du Ceebios où elle a codéveloppé le pôle Habitat, la formation professionnelle Habitat bioinspiré et les méthodes de conception du bâtiment bio-inspiré pour la maitrise d’œuvre durant 6 ans.

Estelle a suivi le double cursus architecte-ingénieur de l’Ecole Centrale et de l’ENSA de Lyon (2014). Elle a obtenu le grade de Docteur en écologie et environnement au Musém d’Histoire Naturelle de Paris après une thèse CIFRE interdisciplinaire en biomimétisme sur les façades inspirées des peaux, poils, plumes du vivant en 2021. Depuis 2023, elle partage son activité professionnelle entre la recherche en biomimétisme et la réalisation d’un reportage dessiné sur les hotspots de biodiversité en Asie du Sud-Est.

Ceebios - Centre d'études et d'expertise en biomimétisme - ceebios.com
Ceebios - Centre d'études et d'expertise en biomimétisme - ceebios.com

Le collectif Commune Nature, fondé en 2022 par des alumni du master Nature Inspired Design de l’Ensci les Ateliers, formés au biomimétisme et à la gestion de projets soutenables.

La vocation de notre collectif est d’utiliser les outils du design et une fine connaissance des enjeux sociaux et environnementaux, pour transformer nos manières de produire et de faire société, en tenant compte des limites planétaires et des besoins humains.

Violaine Baccialone :

Après une première formation en design textile, j’ai poursuivi mes études avec un second Master intitulé « Nature inspired design » à l’ensci Paris. Suite à ce Master of Science en formation continue, j’ai co-fondé - avec d’autres membres de la promotion - le collectif Commune Nature. Au sein de ce collectif, j’ai à cœur d’expérimenter de nouveaux outils et process design pour sensibiliser aux enjeux écologiques, notamment via une approche systémique. Conçu comme un “laboratoire pluridisciplinaire”, nous avons déjà réalisé de nombreux ateliers de design fiction porté sur le vivant.
En parallèle, je fais également partie du collectif Zoepolis, laboratoire de design pour les non-humains, et je travaille au sein du cabinet d’étude et studio de design sinonvirgule.
Mes travaux se concentrent donc autour de la redirection écologique et du vivant de manière générale.
Enfin, je porte également un grand intérêt pour le sport, à la fois dans la pratique et pour les diverses problématiques que ce sujet soulève au regard des enjeux écologiques actuels.

Paul Vachon :

Chimiste spécialisé en matériaux, j'ai poursuivi mes études en Design Industriel à l’écal, En tant qu'enseignant en « Matériaux et Volume » à Paris, j’allie principes scientifiques et créativité artistique. Mon parcours inclut des contributions au développement technologique chez Louis Vuitton, tandis qu'un master en biomimétisme à l'ENSCI a enrichi ma compréhension des procédés biologiques. Je suis Cofondateur du collectif Commune Nature, axé sur le design durable.

Aujourd'hui chercheur à l'Atelier LUMA à Arles, un laboratoire innovant fusionnant l'art, le design et l'écologie, je dirige des projets novateurs. Mon exploration des alternatives à base d'algues pour le plastique et l'extraction de pigments issus de sources biologiques reflète une synergie entre la recherche scientifique et la réflexion design, contribuant ainsi à façonner l'avenir à travers une approche multidisciplinaire à la pointe du design durable.

Designer industriel inventif, Alexandre Echasseriau allie savoir-faire artisanal et design pour réaliser des projets d’une infinie diversité. Formé au tournage ornemental à l’Ecole Boulle, il y apprend pendant trois ans de nombreuses techniques liées aux métaux. Il s’oriente ensuite vers l’ENSCI Les Ateliers, en design industriel dont il sortira avec les félicitations du jury en juin 2013. Révélé à l’occasion des Audi Talent Awards 2014, le designer surprend avec ses collaborations inédites et originales reflétant sa nature d’entrepreneur curieux. Quelques années plus tard, Alexandre Echasseriau assure le design industriel du pôle aviation générale de l’entreprise Daher, une riche collaboration avec les équipes internes qui a permis à son projet Tiny House de voir le jour. À l’image de son atelier roulant ou flying FabLab, curieux et observateur, Alexandre puise dans son âme d’enfant et s’inscrit dans une démarche de création ludique ; en témoignent ses projets jeunes publics pour le Centre Pompidou, ou sa collaboration avec l’entreprise bretonne Seederal pour le design d’un tracteur électrique. Alexandre crée du lien entre les savoirs passés et les innovations futures et donne forme à la science. Il invite les prochaines générations à étendre leurs connaissances artistiques, mettant la transmission au cœur de ses projets.

Julie Safirstein est une artiste visuelle française née en 1977. Diplômée de l’Institut Supérieur des Arts Appliqués à Paris en graphisme, elle poursuit ses études à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille, section peinture. Son travail s’articule autour de la couleur et se développe dans différents champs : gouaches sur papier, éditions, livres d’artiste et livres pour la jeunesse, installations immersives et courts films d’animation pour le Centre Georges Pompidou ; design de mobilier et d’objets, scénographies et vitrines pour de grandes marques comme Hermès.

En 2013, Maeght Éditeur publie une première édition de ses travaux, Poésies dessinées. Cette rencontre et les échanges avec les artisans imprimeurs autour de ses livres accentuent son intérêt pour la couleur et les techniques d’impression. Son travail imprimé n’a cessé depuis de se diversifier : bois gravés, leporellos imprimés en lithographie, livres entièrement peints au pochoir, livres-objet imprimés en tons directs, albums pop-up, codex combinant différents types de papiers. Ces ouvrages sont respectivement parus chez Atelier RLD, Maeght Éditeur, Éditions du Livre, Éditions Hélium, Albin Michel Jeunesse. Depuis 2016, Julie Safirstein participe également aux Livres Pauvres, collection atypique de livres peints et manuscrits, réalisés sans imprimeur, sans relieur et sans éditeur. Cette collection de livres en édition très limitée, initiée par le collectionneur Daniel Leuwers, est abritée au musée Ronsard à Tours.
https://www.juliesafirstein.com/

Erik Samakh artiste plasticien chasseur-cueilleur

Erik Samakh est diplômé de l'ENSA Cergy. Professeur des Écoles Nationales Supérieures d'Art depuis 1989, il a enseigné dans de nombreuses écoles d'art. Il vit et travaille dans les Hautes-Pyrénées sur un territoire de 20 hectares devenu aujourd'hui un véritable laboratoire et conservatoire animal et végétal. Ce site dans lequel se côtoient abeilles, bambous, grenouilles et lézard verts est une source d'inspiration quotidienne, un espace de captation d'images, de prises de son et d'expérimentations.

Par la combinaison de technologies discrètes et de phénomènes naturels d’origine végétale ou animale, Erik Samakh invite le spectateur à être attentif à la nature, à se mettre à son écoute et à dialoguer avec elle.

En véritable pionnier des nouveaux médias dans les années 80 il est invité dans les biennales d’art, festivals et expose depuis dans de nombreux Centres d'Art, Musées internationaux et monuments historiques.

Sa démarche artistique s’inscrit surtout aujourd'hui dans des espaces naturels grâce aux énergies renouvelables.

UNE ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE
Biologie, chimie, architecture, ingénierie, urbanisme, design, management… la pluridisciplinarité, essentielle à l’approche biomimétique, est notre force.

Notre équipe opérationnelle est soutenue par notre conseil d’administration, nos sociétaires et notre conseil scientifique.

Jean-Baptiste Fastrez est un designer diplômé de l’ENSCI avec les félicitations du jury en 2010, il travaille pendant 3 ans auprès de Ronan et Erwan Bouroullec, avant d’ouvrir son propre studio en 2011. Il collabore désormais avec différentes marques et éditeurs comme Moustache, la Manufacture de Sèvres, Kvadrat, le CIRVA ou Tai Ping.

Il remporte plusieurs prix dont le Grand Prix du Jury de la Design Parade 6 à la Villa Noailles (Hyères, France) en 2011, sous la direction de Stéphane Diez ; avec ses projets « Variations upon an electric kettle » et « To-mahawks hair dryer ». Il a reçu le Wallpaper Design Award pour son vase « Scarabée » en 2015.

Ses pièces sont présentées à l’occasion de diverses expositions thématiques, au Grand-Hornu Images (Belgique), au Mudac (Lausanne), au VIA (Paris). Dernièrement l’une de ses créations a été exposée au Trapholt Museum (Danemark) lors de l’exposition «Fetishism», organisée par Lidewij Edelkoort.
Plusieurs expositions personnelles lui ont déjà été dédiées, c’est le cas en 2013 où ses objets investissent les vitrines des Galeries Lafayette à Paris ; ou encore avec « Jean-Baptiste Fastrez x Moustache » à la Villa Noailles, en 2014.

Le travail de Jean-Baptiste Fastrez a fait l’objet de plusieurs acquisitions pour intégrer les collections permanentes du Centre Pompidou et du musée des Arts Décoratifs de Paris, de la Villa Noailles à Hyères ainsi que la collection du CNAP (Comité National des Arts Plastiques). Dès 2012, plusieurs pièces sont éditées par la Galerie kreo : la Collection des miroirs « Mask », les tables basse « Etna », la Collection de vases « Egypt ». « Vivarium » marque la première exposition personnelle de Jean-Baptiste Fastrez à la galerie. L’exposition présente un ensemble de huit meubles et objets, inspirés subtilement d’animaux sauvages, et placés comme dans un vivarium au sein de la galerie.

https://jeanbaptistefastrez.com/

Charles Kalt est artiste, il a une longue pratique de l’impression d’art. Il s’est formé à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg à l’atelier gravure de 1973 à 1978. Il a été le fondateur et le patron de l’atelier de sérigraphie « Lézard graphique » PME de 1979 à 1984. De 1985 à 1990 il collabore avec l’éditeur d’art Antoine Graff et imprime des travaux d’artistes comme : Armand, César, Télémaque, etc.

En 2023 il crée « c.k.éditions », atelier d’impression pluridisciplinaire et édite Vladimir Skoda, Jean- Jacques Dumont, Nicolas Schneider, Adrien Jutard, etc.

De 1991 à 2023 professeur en art et responsable de l’atelier arts imprimés à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg.

https://www.charleskalt.fr/

Lucie est facilitatrice, formatrice et professeur spécialisée dans la transmission des savoir-faire liées aux textiles.
Elle intervient dans des organismes publics et privés sur le territoire français, mais aussi en Europe.

Diplômée d’un Master en pratique créative de l’école Artez aux Pays-Bas en 2020 où elle s’est spécialisée dans les techniques de réparations du textile.

Lors de sa dernière année de master, elle débute son activité sous le nom de We Made Together. La mission de We Made Together est de sensibiliser et d’activer les citoyen.ne.s et les professionnel.le.s pour répondre aux enjeux de la transition écologique dans l’industrie textile et de la transition sociale. Cela lui permet de canaliser son énergie militante et sa volonté de changement.

En 4 ans, We Made Together a sensibilisé plus de 800 citoyen.ne.s et professionnel.le.s avec une trentaine d’ateliers et de cours par an.

Après un master de conservation-restauration de céramique et une formation au Japon auprès d'un maître laqueur, Béatrice Jacotot crée à Paris son entreprise Cérakin dédiée à la restauration et au kintsugi. Cette technique traditionnelle japonaise s'inscrit dans la mise en valeur de l'objet et de son histoire, lui offrant la possibilité de prolonger son existence tout en lui octroyant une esthétique nouvelle. Béatrice Jacotot, pratique le kintsugi depuis 2016 pour les amateurs de thé et de céramique, et travaille aussi en collaboration avec des céramistes afin de créer des pièces originales et uniques. Elle commence à enseigner la technique japonaise du kintsugi en 2020.

Avec plus de dix ans d'expérience dans les relations avec les médias et cinq ans d'expérience entrepreneuriale, Shuya Amber Chen a forgé un CV unique, riche en expérience de travail avec des marques de luxe et des médias nationaux et internationaux de premier plan. Dotée d'une personnalité vive et enjouée qui lui permet de communiquer aisément avec les clients, les VIP et les relations médias. Avec son œil artistique et esthétique et son talent pour le récit, elle a accompli beaucoup dans les domaines de la mode, du design, de l'art et du style de vie. Vivre en Europe pendant plusieurs années a ouvert de nouveaux horizons pour sa carrière, avec des projets en Belgique, en Suisse, en France, en Espagne, en Italie, aux États-Unis, à Singapour… etc. Elle s'engage à être l'un des ponts entre l'Est et l'Ouest, à construire et à maintenir l'image de marque des créateurs et à acquérir une réputation internationale.

Marie Drouet, artiste vannière, fusionne l'art traditionnel du tressage végétal avec une approche contemporaine. De son atelier dans le Val d'Oise, elle collabore avec des professionnels du luxe, de la décoration et des designers en quête de créations coup de cœur.

Marie met en œuvre des techniques traditionnelles et rares pour la conception de pièces uniques. Elle s'engage dans une démarche écologique en mettant en lumière l'osier, cultivé en France.

Le travail sensible de Marie s'intègre dans des œuvres, des décors et des luminaires sur-mesure en utilisant d'autres matériaux tels que le cuir, la corde, le tissu et le métal.

Elle n'hésite pas à hybrider des savoir-faire via des collaborations et ses recherches personnelles. Ce travail de la matière donne naissance à des créations organiques.

Aldo Bakker explore les sens, défiant les perceptions entre l'humain et l'objet. Malgré leur apparence calme, ses œuvres imposent leurs propres règles d'interaction, séduisantes mais indépendantes. Autodidacte, Aldo Bakker s'est inspiré d'artistes comme Luigi Nono, Giorgio Morandi, J.M. Coetzee et Carlo Scarpa, créant des objets qui racontent leur propre histoire. Ses œuvres uniques ou en petites séries ont été commandées par des marques prestigieuses et acquises par des musées renommés. Aldo Bakker a reçu de nombreux prix et son travail a été largement exposé et documenté.

Pascale Riberolles a exercé les métiers de styliste-coloriste, designer, enseignante, souffleuse de verre puis enfin céramiste. Elle synthétise ces diverses pratiques en un travail inclassable à la lisière de l'objet d'artiste, objet d'artisan, objet d'art, et revendique aujourd'hui son travail comme étant l'expression d'un art décoratif contemporain.

Ses plats et assiettes sont des pièces uniques réalisées en France et en faïence, richement décorées de motifs en creux qui recevront les couleurs d'émail avant la pose de la couverte transparente.

Elle organise ainsi de complexes combinaisons de formes et de couleurs se répondant d'une création à l'autre et permettant d'infinies alliances et complicités entre chacune des pièces.

S'il est savoureux de cheminer parmi les multiples influences perçues, les compositions sont bien l'expression élégante, intemporelle et inclassable de la facétieuse artiste.

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