La spécialiste Béatrice Jacotot initie les participants au concept de wabi-sabi et à la technique japonaise ancestrale datant du 16e siècle, le Kintsugi ou « rapiècement à l’or », qui permet de restaurer un objet brisé à l’aide d’une laque végétale.

À l'issue de la formation, le stagiaire aura assimilé :

• Connaissances théoriques du concept de wabi-sabi
• L'histoire et la technique traditionnelle du kintsugi et de la pratique de la laque.
• Apprentissage des différentes étapes de réalisation du kintsugi : collage, comblement, pose des différentes laques et des poudres métalliques de finition
• Connaissances sur les conditions de siccativation de la laque urushi

Le kintsugi est une technique japonaise qui remonte au 16e siècle. Kintsugi signifie littéralement « rapiècement à l'or ». D'un point de vue pratique, il s'agit de la restauration d'un objet brisé à l'aide d'une laque végétale (urushi en japonais), magnifiée par de la poudre d'or. L'or est posé sur les lacunes, les cassures et les fissures donnant ainsi naissance à un délicat réseau doré.

Le principal avantage de la technique du kintsugi est sa résistance à l'humidité et à la chaleur, ainsi que la non-toxicité des matériaux entrant dans sa réalisation, ce qui rend les objets réparés à la laque dorée utilisables dans les arts de la table et du thé.

C'est cette technique que vous apprendrez lors de la formation sur trois journées. Cependant, cette formation sur trois jours ne permet pas de prendre en compte le temps de durcissement de la laque entre chaque étape (environ une semaine). Lors de ce stage vous travaillerez donc sur quatre pièces différentes pour réaliser les quatre étapes du travail (collage ; nettoyage du collage et comblement ; ponçage et 1ère couche de laque ; 2e couche de laque et poudre dorée ou poudre d'argent).

Les objets préparés pour chaque étape seront fournis. Il s'agit d'un stage d'initiation, par conséquent nous n'utiliserons pas de poudre d'or véritable, mais des poudres de mica, à l'apparence similaire (non alimentaires). Pour un résultat alimentaire, une finition à la laque noire ou rouge est possible, voire à la poudre d'argent.

• Formation avant tout pratique
• Phase d'introduction historique et théorique sur le kintsugi et ses origines, suivie d'une présentation du déroulement de la formation
• Pour chaque étape du travail, des démonstrations seront réalisées par la formatrice, suivies d'une application pratique immédiate par les participants
• Le travail sera effectué sur plusieurs céramiques

Moyens et supports pédagogiques

• Travail en atelier céramique
• Petit outillage, matériaux et céramiques (fournis)
• Ouvrages sur le wabi-sabi et la laque urushi ; exemples de pièces restaurées au kintsugi (en consultation)
• Un document récapitulatif des étapes du kintsugi sera distribué, mais la prise de notes reste recommandée
• Expérimentations individuelles et collectives soutenue par un encadrement technique et théorique
• Échanges, interactions entre les participants basés sur le partage et l'entraide dans la production

• Théorie appliquée : apport théorique illustré d'une démonstration, d'exercices individuels
• Suivi individuel et collectif
• Conception d'un projet personnel : l'apprentissage nait de l'expérimentation et des besoins
• Restitution collective : rapport d'expérience en fin de stage
• Feuille d'émargement par demi-journée
• Attestation de réalisation délivrée par Campus MaNa